La rue Cases-Nègres
L'autobiographie de l'auteur martiniquais Joseph Zobel
José est un petit Antillais qui vit avec sa grand-mère dans un bidonville à
Rivière Salée, Martinique, juste après
l'abolition de l'esclavage. Mais malgré le comique du quotidien, il se montre
que la misère et la dépendance des indigènes des colonisateurs est toujours
omniprésente. Euzhan Palcy a réussi à réaliser l'ouvre principale de
Joseph Zobel en 1983 et à ouvrir les yeux du Français sur des sujets, qui sont
souvent repoussés tels que le racisme et l'injustice économique dans les
colonies. Mais en général le film a un message positif car le
protagoniste essaye de se sortir du destin typique de l'Antillais. Ses efforts
ne sont pas tout à fait en vain mais apparaissent absurdes : José est enseigné
au lycée de Fort-de-France dont il est victime du racisme de ses professeurs et
de ses camarades. P. ex. juste arrivé au lycée, il apprend qu'on ne lui offre
ni logement ni la bourse complète. Mais à la fin, c'est biensur le héros qui
gagne (ailleurs Joseph Zobel n'aurait pas pu rédiger son
autobiographie) Ainsi J. Zobel donne un peu d'espoir à tous ce qui
sont supprimés, comme la maitrise de la langue mène au succès et peut dominer
sur la race et l'origine. Cette thèse donne au film une signifiance
actuelle. Un autre thème favorisé par J. Zobel est l'esprit du
Martiniquais, celui qui est réduit en esclave, privé de la connaissance de son
origine et de ses parents ; celui qui ne lui reste que les histoires. - C'était
la vie de Joseph Zobel. Dans ' La rue Cases-Nègres ', le passé et
l'origine africaine sont représentés par M. Méduse, le maitre et mentor de
José. Cet vieil homme sage pris une position essentielle dans le vie du
protagoniste. Il n'a non seulement
renforcé ses liaisons avec l'Afrique mais il a aussi empêché l'assimilation
française, José est le meilleure preuve pour ce facte. Il rêve d´un vie
l´indépendant mais aussi d´un vie
Français.